"C'est l'offrande du jour qui meurt/Aux dieux de la nuit qui va naître."

Sous leurs pierres enturbannées/Sont à jamais silencieux/Les poètes jeunes ou vieux/Morts pleins de force ou lourds d’années.

"Songe des nuits, lourd de parfums et de rumeurs/Heure infinie et calme où l'âme se recueille"

"Ma vie tient dans quelques taches de couleur."

"On a toujours au coeur quelque peine, tout bas / Qui pleure tristement les tendresses éteintes / Et les félicités qui ne renaîtront pas."

"Je veux thésauriser tout mon passé, pour ajouter chaque jour à la jouissance actuelle le plaisir douloureux mais raffiné du souvenir."

"Je voudrais que l'Ennui se révoltât devant / L'éternelle prison où meurt l'âme captive."

"Régner", recueil posthume du poète Léon Deubel, est désormais réédité aux Editions Complicités.

"Si je pleure parfois sans causes, Mes amis, ne me plaignez pas; J'ai trop aimé l'âme des choses Et les mystères d'ici-bas."

"Et j'écoute, dans la quiétude du soir/De mon cœur apaisé, comme d'un clocher noir/Carillonner les cloches grises de mon rêve."

"Non, tu ne peux mourir, et mes terreurs sont vaines, Ô Muse, ô Poésie, ô véritable amour!"

"Heureux qui, déjouant l’énigme du destin/Du songe ou de la vie a préféré le songe."

"Mon âme est une plaine en l'Infini couchée."

"Pourtant si le feuillage insigne de la gloire, Ô Jammes, flatte encor tes rêves désolés, Qu’il éclaire, baigné de lune, ta nuit noire..."

"Quant au poète-écrivain, eh bien, c’est un chasseur. Sa mission est de rapporter de la beauté pour tout le monde..."

"Je le sais, tout se meurt dans ton âme d'automne..."

"Ce fut alors que Nina, se tournant vers M. Léon Dierx, qui se trouvait assis auprès de moi, le pria de dire quelques vers."

"Ainsi, quand j’aurai dit combien je vous adore, Combien je vous désire et combien je t’attends, Ivresse de l’année, ineffable Printemps..."

"Ce que je trouve de plus beau, c'est la douleur, et si je n'avais pas toujours souffert, vous n'auriez jamais lu de vers de moi..."

"Car nous vivons toutes les fleurs, / Toutes les herbes, toutes les palmes / En nos rires et en nos pleurs / Le bonheur pur et calme."

"O Poètes, quand vous auriez / Les Roses, les Roses soufflées, / Rouges sur tiges de lauriers, / Et de mille octaves enflées !"

"De quel droit mettez-vous des oiseaux dans des cages ?"

"Quel que soit son art, l'artiste apaise le monde, il est précieux en ce qu'il enrichit le cœur de l'homme." Natsume Sôseki

[Poèmes et lectures de la poésie de Pier Paolo Pasolini]